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Mère-Edith Atomique
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2 janvier 2015

Un drôle de changement d'année...

Enfin, drôle, façon de parler.

Meilleurs_Voeux

Mais tout d'abord, recevez, amis et fidèles lecteurs, tous mes voeux pour cette nouvelle Année 2015, qui telle le long ruban d'une route, s'étend devant nous avec son lot de joies et de surprises, de bonnes et de mauvaises nouvelles, la vie, quoi...

Santé (en priorité, car sans elle, les joies sont hélas plus rares), bonheur pour vous et vos proches, et qui sait ? Un peu de tunes, car ça ne gâche rien, c'est le nerf de la guerre, paraît-il, c'est surtout à mon sens, un des nerfs de la paix et de la sérénité, même si l'on peut s'en passer, c'est quand même un peu mieux avec.

Bref, ici, tout roule, si on excepte le fait que j'ai trois bronchiteux à la maison.
Sur quatre personnes. On se croirait dans un sanatorium tellement ça tousse !
Moi, j'y ai miraculeusement échappé, je crois que les crobes s'engluent dans le goudron qui tapisse mes poumons. (Humour noir, vous me connoissez un peu à présent).

Donc, comme hormis les bronchites, tout baigne, nous avons prévu comme presque chaque année depuis plus de vingt ans, un Réveillon de la St Sylvestre avec nos amis récemment devenus nantais, de passage dans leur famille ch'ti.

Seulement à 4, que nous, les parents, nos enfants étant TOUS (les 4) pour la première fois depuis que cette charmante coutume s'était instaurée, occupés ailleurs.
Une première...

Oh, certes, il arrivait de plus en plus souvent qu'il en manque un, ou deux... (sur les 5) Mais mes 2, avec ou sans leurs zamoureux, ce n'était jamais arrivé.

C'était donc le plan initial.

Entretemps, des news de notre ami commun, connu à l'AFPA, ça fait 28 ans. Il vit sa vie un peu partout en France, sa présence pour les fêtes dans le coin était exceptionnelle, plus de dix ans que je ne l'avais vu... Hop, invité aussi, plus on est de fous, plus on rit. On n'allait pas le laisser repartir sans le voir !

Et puis, dimanche dernier, comme chaque année, fiesta de "l'entre-deux" chez nos cousins dans le Cambresis.
Plein de cadeaux, bonne ambiance... Joyeux Noël, quoi !

Nos cousins n'avaient pas de plan de St Sylvestre, allez hop, viendez, quand yen a pour 5, yen a pour 9 ! (Oui, j'ai toujours tellement peur qu'il n'y ait pas assez à manger, que je prévois pour 12 quand on est 5...C'est ainsi, que voulez-vous, on cherche à s'améliorer mais il y a encore du taf.)

Jusqu'à mardi 15 heures, tout allait parfaitement bien. J'étais chez ma petite maman, avec mon frangin de retour de Gwada, mais sur le départ pour festoyer à Paris. Et on prévoit d'aller à trois "étrenner" (comme on dit din chnord : on va dire Bonne Année) vendredi, aujourd'hui, donc, chez mon oncle et parrain et ma tante, âgés tous deux de 82 printemps.

Ma tante est hélas quasiment grabataire, en hospi à domicile, victime du syndrome de Steele-Richardson, (saloperie !) mon oncle gère tout depuis 4 ans, aidé d'une cohorte de médecins,aides-soignantes, infirmières,orthophoniste,kiné, et j'en passe.
Donc je téléphone pour m'assurer que la voie est libre vendredi.

Et là, patatras, ce n'est pas mon parrain mais son fils qui répond : Parrain est à l'hosto, en cardio, suite à un malaise probablement d'origine cardiaque, survenu la veille sur la voie publique. (Et hop, trois points de suture au crâne et possiblement pose d'un peacemaker...)
Et ma tante, par la force des choses, est en attente de transfert imminent à l'hosto aussi, car elle ne peut, bien sûr pas rester seule.

Douche froide, vous pensez bien.

Visites aux deux hôpitaux, ça va le moins mal possible. Bon.

Mercredi, je suis contrariée et un peu (seulement, je progresse) anxieuse, je me lance dans mes préparatifs de repas de réveillon. Cuisiner me vide la tête, et je n'associe plus (victoire) cette activité à la picole, (encore un gros progrès, je m'étonne moi même), non seulement j'y prends plaisir, mais je réussis ce que j'entreprends : parfait, même pas de stress pré-réception. Bravo, j'ai même tout fini largement avant l'heure d'arrivée de mes hôtes.

Enfin, de ceux qui étaient prévus.
Car Gazelle Jolie et son Juju d'amour, malades comme des chiens, (bronchite, vous suivez, ou pas ?) décident de rester avec nous au lieu de faire ce qu'ils avaient prévu.

Boh, quand yen a pour 9, yen a pour 11, c'est bien connu.

17 h 30 environ : mon (insu)portable sonne : Oliver, notre pote de l'Afpa, est très embêté, mais il a une crève carabinée et ne viendra pas.

Boh, dommage, suis désolée, mes amis Nantais le seront aussi, mais ce n'est que partie remise ? Et quand yen a pour 11, yen a pour 10, suis pas bonne en maths, mais jusque là, ça va.

18 h 10, mon (toujourd insu-mais bien contente de l'avoir quand même- ) portable resonne : mon amie, en foufelles (ça c'est du Nord, complètement bouleversée, en pétard, ça veut dire) appelle des urgences ou son mari Eric... nous fait un bel infarctus.

Là, j'avoue que j'ai accusé le coup.
Pas autant qu'elle of course. Je l'ai rassérénée tant bien que mal, j'ai proposé d'aller lui tenir compagnie en attendant les nouvelles des hommes de l'art, mais non, elle a décliné.
Elle ne savait pas si elle viendrait réveillonner, du coup, en tous cas, Eric, c'était certain, ne serait pas là... P***** de M**** !

Finalement, Eric a été soigné, on lui a posé un stent, et Géraldine est venue.
Mais on n'avait pas plus que ça envie de faire la fiesta, le coeur n'y était plus trop.

On l'a faite quand même, pour nos cousins et leurs deux petiouts, mon amie Géraldine et moi avons abrégé quand même vers 2 h 30 du mat'.

Ma boustifaille, nickel, délicieux, réussi (merci Picard ou Carrouf surgelés, aussi, ça a aidé, mais pas qu'eux !).

Les autres ont fini sur la WII à jouer à Just Dance, c'était comique de les voir se trémousser.

Bon, hier 1er janvier, les deux cardiaques vont le mieux possible, Olive est moins mal de sa grippe, on va chez Maman pour étrenner, comme chaque année, on se retrouve tous, mes frère et soeurette, leurs enfants, et même la petite-fille de Papycoco (mon frère). Et les zamoureux de nos grands enfants.

Et là, ma maman, toute tristounette, qui a voulu souhaiter la bonne année à son frère à elle, en maison de retraite à Bordeaux, et qui va bientôt fêter (?) ses ...93 printemps.
Et qui a appris que son grand frère a changé d'étage car on ne peut plus le laisser seul, vu qu'il perd la boule, se balade la nuit, et lalilalère...
Alzeimer, lui a t-on dit.
Mais on met tout sur le compte d'Alzeimer à présent...
Il a 93 ans, c'est tout, je crois.

Bon, nous nous sommes tous bien marrés chez Maman quand même, et les bûches pâtissières étaient extra.

Affaires à suivre...

P***** de M****  !

 

 

 

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Commentaires
Mère-Edith Atomique
  • Après mon épopée "atomique", je suis en rémission (pour le moment ?) d'un vache de cancer du sein dont je vous ai parlé avec humour, parce qu'il ne faut surtout pas se laisser abattre. Atomique je suis toujours car ça fuse, ça "pète", ça court !
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